Les prévisions sont unanimes : la récolte est en baisse d’au moins 20% dans de nombreuses régions viticoles françaises. Il en est de même chez nos amis espagnols et italiens.

L’année sera record car la récolte devrait être la plus basse jamais enregistrée depuis 100 ans. Cette situation résulte de phénomènes aux multiples origines, pouvant être considérés comme un mal pour un bien.

Eléments positifs :

  • Les stocks vont se raffermir et les cours repartir à la hausse.
  • La baisse de la récolte qui résulte notamment d’une diminution des surfaces en vigne va permettre, sur les années à venir, un réajustement de l’offre et la demande.

Considérant qu’en sus, une part significative de vigneron va partir à la retraite, le réajustement du vignoble ne peut que se poursuivre. Le creux de la vague est là et le repositionnement du vignoble va à nos yeux, s’opérer.

L’ajustement de l’offre et de la demande va donc mécaniquement avoir lieu. La tension sur les marchés peut avoir des effets bénéfiques sur le foncier viticole avec un réajustement des prix.

Les régions actuellement les plus impactées offrent les plus belles opportunités

  • L’Aquitaine et le Grand Vignoble Bordelais n’ont jamais été aussi riches en offre. Objectivement des propriétés de toutes tailles sont disponibles sur le marché dans un excellent rapport qualité/prix.
  • Le Languedoc offre également des vignobles à des prix compétitifs, une attention toute particulière doit toutefois être apportée sur les zones n’ayant pas de solution pour régler le déficit hydrique.
  • En Vallée du Rhône, des mouvements s’opèrent, la diminution du vignoble en cours va permettre un rebond et des positions sont à prendre dans les mois à venir.
  • La Provence est confrontée à une conjoncture particulière générée par : la tension du marché des rosés à l’export et ce sur les 2 marchés principaux US et Asie. La conséquence est immédiate sur le prix du foncier qui se stabilise et se tasse sur certaines micro-zones.
  • La Bourgogne ainsi que la Champagne restent 2 marchés à part. La Bourgogne car toujours très peu de parcellaire est disponible, les prix sont donc fermes et la Champagne car les ratios financiers restent stables et le marché est toujours sous contrôle de la dynamique des grandes Maisons et des petits vignerons qualitatifs.
  • La Loire, malgré les aléas climatiques reste ferme car il n’y a pas eu d’inflation, ni sur le prix des vins, ni sur le prix du foncier.
  • Sur les autres vignobles la Savoie tout comme la Corse sont 2 régions très courtisées et les prix restent très fermes.

En conclusion, il y a toujours une dynamique dans la transaction des vignobles malgré la déconsommation qu’enregistre le marché du vin. Le vignoble reste un patrimoine et offre un lieu de vie refuge dans l’incertitude actuelle. Le marché de la pierre et du foncier reste un marché sécuritaire avec des opportunités à saisir.

L’équipe de Vinea Transaction 🍇✨